Un regard précis, irrésistible d’humour sur toutes les petites anecdotes qui constituent l’existence. Et une fantaisie savante à déployer sous nos yeux une palette de personnages, tous plus vrais et plus rocambolesques les uns que les autres.
Après la déception amoureuse et le burn-out (le sujet de son précédent one-woman show, Smarties, kleenex et Canada dry, plus de 150 dates en Suisse et au Canada), Brigitte Rosset nous parle de la reconquête du bonheur et de la reconstruction. Tout juste sortie de la Clinique des Lucioles, où elle a fait « tout ce qu’il fallait » – des séances de psy aux ateliers de terre glaise – elle organise une grande fête pour célébrer ses 39 ans et sa guérison. Et, pour faire plus simple, elle envoie un sms à l’ensemble de son répertoire… S’ensuit une soirée épique où se croisent : l’ami d’enfance amoureux transi, un boucher romantique, l’ex-mari et sa nouvelle amie, la copine « néo-baba-bobo-granola »… C’est à un bal insensé que nous convie la comédienne, qui brille avec ce nouveau solo par l’acuité de son regard sur les petites choses de la vie, et par la fantaisie avec laquelle elle déploie sous nos yeux une palette de personnages, tous plus vrais et plus rocambolesques les uns que les autres.
BIOGRAPHIES
Brigitte Rosset a cofondé la Cie des Degrés de Poule en 1992, puis la Cie Confiture en 1996. Elle partage sa carrière entre ses solos, le théâtre, la télévision et le cinéma. Sur les planches, elle a été dirigée par des metteurs en scène comme Georges Wod, Georges Wilson, Georges Guerreiro, Philippe Cohen, Jean Liermier... À la Comédie, on a récemment pu la voir dans On ne paie pas, on ne paie pas! de Dario Fo (mise en scène Joan Mompart, 2013), Shitz de Hanokh Levin (mise en scène Hervé Loichemol, 2014) et Cabaret de Hanokh Levin (mise en scène Nalini Menamkat, 2014).