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13 - 21 oct 2018 | Grande salle

Mourir, dormir, rêver peut-être

Denis Maillefer

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Cie Théâtre en Flammes


Un spectacle qui nous donne moins peur de mourir. Qui donc nous entourera, nous habillera lorsque nous ne respirerons plus ? Pour écrire son spectacle, Denis Maillefer a travaillé en immersion dans une entreprise de pompes funèbres. 

Il en a ramené un spectacle qui nous rassure sur l’après et nous donne envie d’être vivants. Un spectacle sur la vie, alors que son thème est la mort. Un spectacle qui nous donne envie de profiter de chaque instant et nous fait rire d’avoir eu si peur de mourir. Alors vivons, mangeons, aimons, luttons !  Et débarrassons-nous de cette foutue trouille de la mort. Comme le dit Olga dans Les Trois Sœurs de Tchekhov : « En attendant il faut vivre ».

Biographie brève

Denis Maillefer
Denis Maillefer est metteur en scène et pédagogue. Il a mis en scène une quarantaine de spectacles de théâtre et d’opéra, et enseigne régulièrement à la Manufacture, dont il a été responsable pédagogique. Il a codirigé le Théâtre Les Halles à Sierre et codirige aujourd’hui la Comédie de Genève.

Quelques dates-clés :
1987 : Première mise en scène, Fool for love de Sam Shepard, Dolce Vita Lausanne
1988 : Assistant de Patrice Chéreau, Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès, Théâtre du Rond-Point, Paris
2001 : La Supplication de Svetlana Alexievitch, Ateliers mécaniques de Vevey
2013 : In Love with Federer, co-écrit et joué avec Bastien Semenzato
2015 : 50 ans, Grand Raid, course de VTT, en 9h23

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Le réel et la théâtralité / âge conseillé
 : dès 16 ans / durée : 1h10

 

 « Mourir, dormir, rêver peut-être », emprunté au monologue d’Hamlet, le titre choisi par Denis Maillefer imprime la couleur de son spectacle. Son ancrage théâtral d’abord. Mais aussi la tonalité qu’il entend donner à son sujet, le travail de quatre employés d’une entreprise de pompes funèbres. Dans ce titre on entend déjà ce qui affleure, l’empathie des vivants pour les morts, une douceur qui les unit, une mélancolie toujours bienveillante, un apaisement peut-être de voir ainsi, ensemble, les morts et les vivants. Comme en apesanteur, chacun parle de son amour pour ce métier particulier.

 

Théâtre documentaire
Si la démarche de Denis Maillefer coudoie le documentaire, elle procède néanmoins d’une écriture et d’une construction proprement théâtrales. Elle empoigne ainsi frontalement le paradoxe inhérent au théâtre documentaire, genre qui fleurit sur les scènes contemporaines.

Ce paradoxe tient au fait que – contrairement au cinéma qui peut cadrer du réel, en constituer une trace – la scène théâtrale est par essence un lieu séparé du quotidien, un espace de convention, une machine à fiction destinée non pas à exhiber le réel mais à le représenter. Parler de théâtre documentaire relève dès lors un peu de l’oxymore. Comment faire surgir du réel dans un cadre qui est celui du jeu, de la feintise, de l’illusion, du « comme si » ?  Qu’il soit proféré par des personnes qui parlent en leur propre nom ou relayé par des acteurs qui transmettent des paroles réelles, un témoignage, dès lors qu’il advient sur une scène, change quelque peu de statut. Même brute, au plus proche de sa vérité et de son immédiateté, cette parole vraie se trouve médiatisée par la situation théâtrale dans laquelle elle est prononcée. 

 

avec : Lola Giouse, Marie-Madeleine Pasquier, Cédric Leproust, Roland Vouilloz, Tilo Kübler,
et en alternance : Nathalie Berseth, Judith Desse, Sarah Frund, Djamila Rebzani, Sahar Suliman

thématiques : la peur de la mort, le métier de croque-mort, le souvenir, le théâtre documentaire, l’immersion du réel dans le processus créatif
activités pédagogiques : dossier d’accompagnement pédagogique, présentation dans la salle de cours, rencontre avec le metteur en scène, visite du théâtre


Pour les personnes aveugles ou malvoyantes, une audiodescription du spectacle est proposée par l'association Dire Pour Voir lors des représentations du vendredi 19 mars à 20h et du dimanche 21 octobre à 16h00. Pour bénéficier gratuitement de ce service, merci de vous inscrire auprès de notre billetterie au + 41 22 320 50 01 ou à billetterie@comedie.ch


Une visite tactile du plateau est également proposée 60 minutes avant le début de ces deux représentations audio-décrites (durée : 30'). Inscriptions à l'adresse : info@direpourvoir.ch
 

Présentation audio du spectacle par Natacha Koutchoumov :

Infos pratiques

Grande salle


Durée :
1h20
 

Tarifs :
CHF 40.- à CHF 12.-


Samedi à tout prix
Tarif libre (de CHF 2.- à CHF 50.-) pour la représentation du 13.10.2018 à 18h.
En vente uniquement au guichet le jour même dès 13h.


Âge conseillé :
14 +


En + :
Mises en bouche > les mardis, vendredis et samedis 30 min avant le début du spectacle. Quelques pistes, juste ce qu’il faut, pour apprécier les spectacles encore mieux.
Bord plateau > le jeudi 11 octobre. Une rencontre unique, après la représentation, avec l’équipe du spectacle.

avec : Lola Giouse, Marie-Madeleine Pasquier, Cédric Leproust,  Roland Vouilloz et Tilo Kübler
figuration (en alternance) : Nathalie Berseth, Judith Desse, Sarah Frund, Djamila Rebzani, Sahar Suliman
assistante à la mise en scène : Louison Ryser
lumière : Laurent Junod assisté de Victor Hunziker
scénographie : les Ateliers du Colonel, Junod, Perret, Jaquier
construction : Maxime Fontannaz
musique : Michael Frei
costumes : Isabelle Deffin
son : Julien Mayor
maquillage : Leticia Rochaix-Ortis
administration : Olivier Blättler

coproductions : Cie Théâtre en Flammes et Arsenic – Centre d’art scénique contemporain
soutiens : État de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pro Helvetia-Fondation Suisse pour la culture, SSA, Fondation Leenaards, Fondation Ernst Göhner, CORODIS

www.theatre-en-flammes.ch

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