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Dans le cadre du Festival Soli - You are not alone

04 - 11 mai 2019

Piano-bar

Rébecca Balestra

Festival Soli

Le samedi 4 mai à 20h et le samedi 11 mai à 21h
 

Elle slame. Dans le foyer du théâtre. Et peut-être même qu’elle vous amène un drink. Avec elle, c’est concert et service compris.


Durée : 1h
 

Entrée libre

Parce qu’avant de quitter le Boulevard des Philosophes et de déménager, nous voulons redécouvrir avec vous les deux petites salles de ce théâtre, et la grande aussi, dans des formes inédites, celles d’une génération d’artistes qui nous passionnent. Elles et il sont seuls en scène et prennent le risque de se mettre à nu !

Entretien avec Rébecca Balestra

Pourriez-vous décrire le dispositif que vous avez élaboré pour votre solo ?
Pour l’heure il s’agit de slams que j’ai écrits et que j’interpréterai au bar de la Comédie avec un micro sur pied.

Pourquoi avez-vous choisi la forme du solo ?
Piano bar est un récital qui s’inspire des interprètes solistes, des grandes solitudes comme Dalida, Maria Callas ou Barbara. J’ai toujours été fascinée par ces figures mélancoliques de seules-en-scène, face micro, habillées tout simplement par un rond de lumière et une robe de circonstance, transmettant une confession puissante de vérité et de tristesse à travers une chanson. Je trouve par exemple que le décalage entre la beauté-lumière de Dalida et la profonde noirceur de certains de ses textes crée un vertige d’émotions pour celui qui écoute et regarde.

Le solo relève-t-il pour vous du monologue ? Du soliloque ? Ou est-ce au contraire une parole adressée à l’Autre, à un autre ou au plus grand nombre ?

Les textes de Piano bar révèlent une parole intimement profonde, simple, qui peut je l’espère toucher un nombre plus grand d’individus. Je pense que les bruits du monde, tout comme les grandes chansons, expriment une solitude et que cette solitude doit être partagée, entendue.

« Allez donc savoir ce qui se passe dans la tête d’un pianiste, derrière ses touches, pendant que vous sirotez votre champagne. Si ça se trouve, lui aussi il est amoureux, ou triste, parce que sa femme l’attend, ou parce que sa femme ne l’attend plus. » Patrick Dewaere dans Beau-Père (1981)

Propos recueillis par Arielle Meyer MacLeod

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Infos pratiques

Entrée libre, sans réservation
 

Âge conseillé : 
14 +

Conception et jeu : Rebecca Balestra
Piano : Grégory Regis
Remerciements à Bietry musique, Boullard musique, William Ballerio, Pierrick Gabellec, Antoine Jaccoud, Ingrid Moberg, Katrine Zingg, Arsenic, Far°, Manufacture et TU.

 

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