Une vie en un quart d’heure. C’est vous qui posez les questions existentielles à Trân Tran. Ses réponses sont un jeu de piste qui déjoue les préjugés autour de sa multiple personnalité.
Avec en alternance : Pauline Raineri / Erin O'Reilly et Marc Oosterhoff / Arnaud Mathey
Parce qu’avant de quitter le Boulevard des Philosophes et de déménager, nous voulons redécouvrir avec vous les deux petites salles de ce théâtre, et la grande aussi, dans des formes inédites, celles d’une génération d’artistes qui nous passionnent. Elles et il sont seuls en scène et prennent le risque de se mettre à nu !
Entretien avec Trân Tran
Pourriez-vous décrire le dispositif que vous avez élaboré pour votre solo ?
Il s'agit d'un jeu, avec tous les accessoires et cartes à disposition visibles aux yeux de tous.
Pourquoi avez-vous choisi la forme du solo ?
Parce qu'il était plus simple pour un premier projet de travailler avec moi-même…
Le solo relève-t-il pour vous du monologue ? Du soliloque ? Ou est-ce au contraire une parole adressée à l’Autre, à un autre ou au plus grand nombre ?
Le solo est-il une parole subjective, intimiste ? Ou une façon d’être habitée par des personnages multiples ? Le solo exprime-t-il une solitude ? Ou dit-il au contraire les bruits du monde ?
Ce solo est adressé à l'autre, au public. La pièce interroge nos représentations de l'identité. Qu'est-ce qui nous rend " nous " et quand, au contraire, disparaissons-nous ?
Propos recueillis par Arielle Meyer MacLeod