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Pour leur dernière saison à la Comédie de Genève, Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer proposent une invitation au voyage : c’est le jeune photographe Théo Gosselin qui signe les images.
Atmosphère rétro, ambiance décontractée, Wanderlust, nostalgie heureuse, lumière cinématographique, Théo Gosselin veut « capter la vie simple, l’amour, les bons et les mauvais moments ». Dans un cadre en extérieur, intime, souvent Outre-Atlantique, il suit sa bande de copains avec un esprit bohème, ce qu’il explique bien dans le magazine Fisheye : « Je passe mon temps à faire des photos pour avoir des souvenirs de mes potes et de ces moments de bonheur quand je serai vieux ».
Théo Gosselin est un artiste « photo » et « sensible », qui sait puiser dans les lumières pour évoquer une émotion, suggérer une dramaturgie du moment, autant que du lieu. La lumière fait le temps et expose les grands paysages autant que l’intérieur intime. Avec lui, le temps devient espace. Comme au cinéma. Théo Gosselin est artisan, lui qui retient l’argentique, moyen exigeant qui demande qu’on lui consacre de l’attention, des longues sessions de travail, de la patience. Ses images respirent le grain travaillé, une profondeur et une épaisseur, à l’image d’un bon vinyle.
Né en 1990, passé par des études de graphic design, Théo Gosselin plonge dans la photo par hasard : « Finalement je n’ai pas vraiment décidé d’être photographe, c’est plus les autres qui ont décidé pour moi, à force de poster mes images en ligne – nous étions dans les balbutiements de Facebook à cette époque-là. » Il a exposé dans plusieurs villes de France (notamment à Arles) et en Lituanie.
À Genève, il déploie un univers en résonance avec le théâtre d’aujourd’hui, une poésie intime, franche, sans apprêts, où la mise en scène est le fait des protagonistes et non d’un regard supérieur. Un parcours, un trajet, un journey dans tous les sens du terme.
Olivier Gurtner – Directeur de la communication