Notre quota de places est épuisé pour ce week-end. Merci de contacter le Théâtre Am Stram Gram pour les représentations des 10, 11 et 12 février 2023.
En coréalisation avec le Théâtre Am Stram Gram qui accueille ce spectacle
Comment sait-on qu’une rue s’appelle une rue ? Qu’une roue s’appelle une roue ? Et quand on modifie la langue, est-ce que la chose se transforme aussi ?
Dans un espace ludique et coloré, aéré et poétique, cinq personnages s’amusent avec les mots, décortiquent le langage, expérimentent à la façon des surréalistes, jouent avec la musicalité de la langue, questionnent et cherchent à comprendre. Ensemble, ils font surgir une civilisation étrange, cousine de la nôtre, où le langage se dit et se vit différemment.
Inspiré par la faculté d’étonnement des enfants, Le nom des choses est un poème ludique et philosophique, une ode à la langue et à l’imaginaire.
« Muriel Imbach parle toujours de ce qui nous trouble, grands et petits enfants. Elle avait traité du temps, celui qui passe, dans Les Tactiques du Tic Tac, et c’était drôlement émouvant. Elle nous emmène aujourd’hui chez nos voisins à Am Stram Gram, et se demande pourquoi une table se nomme une table. Comment ça sonne, les mots. Dans une époque super instagramée, se dire et se redire comment naît le langage, lettre après lettre, nous paraît une nécessité malicieuse. Ses spectacles se/nous demandent toujours d’où nous venons, à n’importe quel âge. » NKDM
MURIEL IMBACH
Après le conservatoire de Fribourg, le cours Florent de Paris et la SPAD de Lausanne, Muriel Imbach se tourne vers la mise en scène. Depuis 2002, elle assiste et collabore notamment avec Nicole Seiler, Philippe Saire, Denis Maillefer, Benjamin Knobil, la Cie Pasquier-Rossier, la Cie Pied de Biche, Oskar Gómez Mata. De 2010 à 2012 elle suit Galin Stoev et accompagne la Cie l’Alakran grâce à la Bourse de compagnonnage aux jeunes metteurs en scène.
Depuis 2014, cette fille de philosophe développe avec sa Cie La Bocca della Luna un travail à destination des enfants et des adolescents, unique en Suisse romande. Avec Le Grand Pourquoi, Bleu pour les oranges, rose pour les éléphants, On n’est pas là pour disparaître, S. ou la tentative d’être soi, Et soudain l’enfant s’éloigne, et 20 minutes chrono, elle aborde avec malice des questions fondamentales telles que le sens de la vie, le temps, l’identité, l’éthique, l’écologie, mêlant les concepts et le ressenti, transformant les théories en images ou en expériences candides.
Philosopher avec les enfants à travers l’art permet d’aiguiser avec ludisme leur réflexion, leur discernement, leur sens moral et le vivre ensemble. Depuis 2017, elle s’inspire directement des discussions entendues en classe.
Parallèlement, Muriel Imbach conçoit de petites formes performatives : Inventaire pour l’ouverture de la Plage des Six Pompes, Je vous offrirai des perles de pluie pour la Nuit des musées et Fragments de derniers souffles pour l’EPFL.