Catherine Travelletti compose une mascarade joyeuse et cinglée pour évoquer les pulsions matricides, pulsions qui mettent en péril notre monde car cette mère qu’on assassine, c’est la Terre.
Des tableaux animés de figures archétypales décalées, des masques faits de bric et de broc et surtout de plastique, une burlesque thérapie de groupe libérant les instincts primitifs les plus féroces, MATRICIDE est une expérience sensorielle et fantasmagorique, cathartique et drôle.
« Il y a ces masques inspirés, de loin, par ceux que l’on voit au Lötschental. Faits de matériaux disparates et pourtant saisissants. Comme les doubles fantasmagoriques des participantes et participants à cette séance de dramathérapie. Des masques confectionnés par ces personnages secoués, fragiles, attendrissants. Et il y a cette séance, justement, menée par une animatrice largement allumée. Nous avons jubilé de cet univers si personnel, profond, furieusement drôle, avec des personnages si loin si près de nous. » NKDM
CATHERINE TRAVELLETTI
Avant de monter sur les planches, Catherine Travelletti a pratiqué intensivement et à haut niveau la gymnastique rythmique et sportive.
Formée à La Manufacture, la comédienne née en 1981 joue notamment sous la direction d’Eric Vigner en France, Jan Lauwers, Grace Ellen Barkey, Anneke Bonnema et Hans Peter Dahl de la Need Company en Belgique, Mathieu Bertholet et Fabrice Gorgerat en Suisse.
Lauréate du Prix culturel de la Ville de Sion en 2011, elle y implante sa compagnie Catatac et se forme en dramathérapie pour explorer ce que le jeu d'acteur implique symboliquement et psychiquement.
Sa pratique de comédienne, son expérience de l’écriture de plateau à la flamande, sa formation en dramathérapie et sa passion pour la musique l’outillent de manière singulière. Elle offre aux acteurs et actrices un espace d’exploration de thématiques sociales, politiques ou intimes.
Son premier spectacle, Alice revisited, associe au théâtre professionnel de jeunes amateurs et amatrices avec qui elle mène des ateliers, convaincue des vertus cathartiques de l’art dramatique.